Sujet : Saint Gorgon Contexte : Initiale S Titre : Bréviaire à l'usage de Paris Domaine : Liturgie Datation : vers 1414

• Origine géographique : France ; Paris Origine précise : Paris Possesseur : Louis de Guyenne (destinataire ?)
• Typologie du décor : page décorée (en nombre) ; miniature (en nombre) ; initiale historiée (en nombre) ; initiale filigranée ; bout-de-ligne (en nombre)
• Attribution : Maître de Bedford ; Maître de Boucicaut Notes sur décor : Trois enlumineurs dont le Maître de Bedford (f. 106, 282v, 387v) et le Maître de Boucicaut. Choix des sujets à rapprocher du ms. B. n., lat. 1052 (Leroquais). Décoration remarquable. Calendrier illustré.

Miniatures présentant St Gorgon

• Cote : Avignon - BM - ms. 0136 FOLIO/PAGE f. 269 Sujet : Saint Gorgon Contexte : Initiale G Titre : Missel romain Domaine : Liturgie Datation : vers 1370 Origine géographique : Italie ; Nord Origine historique : Emilie Origine précise : Bologne Possesseur : Urbain V (destinataire) ; Clément VII antipape ; Avignon, couvent des Célestins Typologie du décor : initiale historiée (en nombre) ; initiale filigranée (en nombre)
• Attribution : Niccolo di Giacomo Notes sur décor : Initiales avec prolongements marginaux. Vingtaine de feuillets, ayant comporté des miniatures plus grandes (?), a été découpée.Cote : Châteauroux - BM - ms. 0002 FOLIO/PAGE f. 326v

Mais où sont passées les reliques ???

• Certaines sources indiquent que :
  • Ses reliques sont à Rome depuis le IXème siècle.
  • tandis que d'autres affirment que c'est en 765 qu'eut lieu à Gorze la translation des reliques de Saint Gorgon. (MARICHAL, Remarques sur le cartulaire de Gorze, 1902 - revue "Mettensia").
• Etudes en cours Depuis 1994 un programme de recherche concerne la Province ecclésiastique de Trèves, et tout particulièrement les diocèses de Toul, Verdun et Metz.
• On mentionnera à ce propos les recherches :
  • • d'Anne Wagner sur Gorze (en particulier le dossier de saint Gorgon) et sur la question des reliques à Metz et à Verdun,
  • • ainsi que celles de Monique Goullet sur les textes hagiographiques du diocèse de Toul, qui viennent compléter les travaux historiques déjà entrepris sur ces sujets.
• Un peu de sémantique
  • Pour certains, ce nom de saint Gorgon ressemble curieusement à celui de Gargantua, le bon géant des Gaulois. Et, autre fait curieux, les déplacements de ce saint Gorgon retracent ceux effectués par la fameuse jument de Gargantua.
• La racine "gar" (ou "gor" ou "gal" ou "cal"), se retrouve dans le vieux breton "galgal" qui désigne un tas de pierre. Le français a conservé le mot "galet". Le breton connaît encore "ker" qui désigne la maison (en pierres).
La racine "gar" ou "cal" se retrouve dans une série de mots désignant des éléments qui sont en rapport avec la pierre : garrigue, calcaire, calcium, Gard, etc.). On retrouve encore ces racines dans les noms de Georges et Géry réputés pour leur adresse à la chasse au dragon. Rappelons-nous aussi que la Gorgone pétrifiait celui qui la regardait dans les yeux. Or, les chasseurs de dragons symbolisent le Soufre qui "fixe", c'est-à-dire qui coagule le Mercure.
Cette même racine se retrouve encore dans le nom de la Galice où se situe Saint-Jacques de Compostelle.
Ce saint Gorgon serait-il un saint peu catholique ?

Saint GORGON, le Saint Patron de la commune

• Petit inventaire des mentions de Saint Gorgon... en vrac
• Le 9 septembre on fête Saint Gorgon (son nom en latin est "Gorgonius"), mort martyr étranglé à Nicodémie (Turquie) en 370. Il était officier et favori de l'empereur romain Dioclétien, converti, mort martyr, étranglé, avec saint Dorothée, en 303. Dorothée d'Alexandrie, repoussa les avances de Maximin, empereur de 235 à 238, et se retira dans le désert où elle mourut. Son nom est issu du grec "doron" (don) et "theos" (Dieu).Dorothée, martyr en 303, avec saint Gorgon, officiers de Dioclétien, convertis. Dorothée, vierge martyrisée et décapitée à Césarée (Kayseri) en Cappadoce, en 310. Elle convertit les deux femmes qui la conduisaient au supplice ainsi qu'un jeune avocat Théophile. Patronne des jardiniers et des maraîchers, parce qu'elle aurait, après sa mort, fait porter, par un ange des roses et des pommes à un païen qui lui aurait ironiquement demandé des fleurs et des fruits du jardin céleste.
• GORGON (Saint), Gorgonius, martyr, particulièrement honoré à Reims, le 9 septembre.
• Gorgon et Firme, mart., à Antioche, (?), 11 mars, 235. Gorgon, mart., à Nicomédie, ( 303), compagnon de Dorothée, 9 sept., 190. Gorgon, un des quarante martyrs, de Sébaste, (320), 10 mars, 219.
• Saint-Gorgon et Saint-Dorothée étaient des officiers romains en poste en Bithynie. Martyrs torturés, ils furent étranglés sous Dioclétien en 303. Les fidèles viennent demander à saint Gorgon la protection de leurs chevaux.
• Saint Gorgon, officier et favori de l'empereur Dioclétien il fut martyrisé à Nicomédie en 303. Son supplice fut semblable à bien d'autres habituellement employés pour obtenir le reniement de chrètiens: suspendu au chevalet, on leur arrache la peau avec des ongles de fer et on verse sur les plaies du sel pour aviver la douleur. Enfin on pend lentement le martyr pour l'étrangler jusqu'à la mort. Le culte St Gorgon fut introduit dans la paroisse par les moines de Gorze qui possédaient une partie du ban de Lessy.
• St Gorgon, martyr de l'époque romaine qui était chambellan au palais de l'empereur Dioclétien; on vénère sous ce nom deux martyrs : l'un faisait partie de la maison de César et fut mis à mort sous Dioclétien, en 303, à Nicomédie en Turquie ; l'autre est un martyr romain.